Catherine

de Labarre

Par - Le 01 novembre 2011.

Le CIDJ est-il engagé dans le processus de labellisation “Orientation pour tous" ?

Absolument, aussi bien le CIDJ, d'ailleurs, que le réseau Information jeunesse Île-de-France, qui compte 220 structures. Certaines demandent une labellisation dans le cadre du service public de l'orientation. Ce sera une confirmation de ce que nous percevons déjà à la lecture du cahier des charges du label, à savoir que celui-ci correspond à notre domaine d'intervention.

Travaillez-vous déjà en partenariat ?

Bien sûr, et depuis toujours, ou presque ! Nous avons actuellement un CIO qui intervient sur le flux[L'accueil sans rendez-vous. [/footnote], un conseiller Pôle emploi pour les ateliers et l'accueil sans rendez-vous, des juristes et avocats du barreau de Paris qui se mobilisent sur toutes les problématiques juridiques que peuvent rencontrer les jeunes, une intervention du [Crips[Centre régional d'information et de prévention santé. [/footnote] sur les questions de santé et une présence de l'[Espace bénévolat pour répondre aux nombreux jeunes qui se positionnent sur l'humanitaire et l'associatif. Enfin, le processus de labellisation devrait également nous amener à formaliser des relations déjà existantes avec d'autres types de partenaires, comme le Fongecif Île-de-France, les Missions locales ou encore le Carif Île-de-France.

Qu'attendez-vous de ce label ?

Au-delà de la confirmation, premièrement, une lisibilité supplémentaire pour nos publics. Deuxièmement, et c'est très important, le fait que cela va nous mettre dans une contrainte qui m'apparaît nécessaire : faire se connaître tous les acteurs entre eux, par la mise en place de réunions d'échanges de pratiques, afin que chaque professionnel ait une bonne maîtrise de l'attitude professionnelle des autres acteurs de l'orientation. Le label doit permettre cette perméabilité entre les métiers.

Le CIDJ se positionnera-t-il comme pilote ?

Oui, puisque nous sommes déjà coordinateurs du service actuel.