Le compte personnel, première pierre d'une « assurance-formation calquée sur le modèle de l'assurance-chômage » (Journées-débat sur l'emploi du PS)

Quelques jours après le premier anniversaire élyséen du chef de l'État et à un mois et demi de la deuxième Conférence sociale d'Iéna, le Parti socialiste consacrait, le 14 mai, une première « Journée de débat sur l'emploi » [[Courant mai, deux autres journées seront dévolues, respectivement, aux questions d'égalité hommes/femmes dans l'emploi et à la démocratie dans l'entreprise.]] à la formation professionnelle continue alors que, quelques heures auparavant, le Sénat entérinait définitivement la loi de sécurisation de l'emploi instaurant – notamment - le compte personnel de formation. Un « CPF » que les élus PS à l'origine de cette journée n'imaginent pas comme une fin en soi, mais plutôt comme la première pierre du « Yalta de la formation » qu'ils appellent de leurs vœux.

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Par - Le 16 mai 2013.

Le compte, depuis l'ANI du 11 janvier 2013, faisait figure d'Arlésienne. Si presque tous les acteurs semblaient d'accord sur son principe, les modalités concrètes de sa mise en œuvre - à commencer par son financement et sa gouvernance - avaient alors été renvoyés à une nouvelle concertation entre partenaires sociaux. Désormais, sa transcription est effective (sous réserve d'approbation par le Conseil constitutionnel) et les négociations entre patronat et syndicats, qui s'ouvriront en septembre prochain, devraient donner naissance à une première mouture d'ici à 2014, plus particulièrement ciblée sur les jeunes et les chômeurs les plus éloignés de l'emploi dans un…

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