Métallurgie : l'accord dote le droit individuel à la formation de moyens financiers

L'accord sur la formation professionnelle dans la métallurgie a été signé le 20 juillet par l'Union des industries métallurgiques et minières (UIMM) et quatre organisations syndicales : la CFDT, la CGC, la CFTC et FO (la CGT réservant son avis). Si les syndicats ne sont pas parvenu à obtenir de l'UIMM que le DIF puisse être mis en oeuvre pendant le temps de travail, ils ont en revanche obtenu des avancées importantes, pour son financement en particulier. Les entreprises lui consacreront 0,1% de leur masse salariale annuelle, les fonds étant mutualisés par l'OPCA de la branche. A noter aussi, la possibilité d'acquérir dorénavant les certificats de qualification paritaires de la métallurgie par la validation des acquis de l'expérience.

Article réservé aux abonnés

Par - Le 26 juillet 2004.

C'est sur la mise en œuvre du droit individuel à la formation (DIF) que les avis des deux parties - syndicats et patronat - ont eu le plus de mal à se rapprocher. Côté syndical, on avait à cœur de voir aboutir deux revendications essentielles : dégager des moyens financiers permettant à un nombre significatif de salariés de bénéficier du DIF et leur donner la possibilité de l'utiliser pendant le temps de travail. Sur ce point, le patronat est resté inflexible. L'UIMM s'est appuyée sur la loi du 4 mai 2004 qui préserve les accords de branche et d'entreprise conclus…

— Article réservé aux abonnés —