Pacte de responsabilité: Laurent Berger appelle les entreprises à des contreparties en termes d'emploi, de formation et d'apprentissage

« Faut-il de la marge pour les entreprises ? J'ai envie de dire oui. Mais ce qui m'importe, c'est de savoir comment les entreprises comptent utiliser ces marges pour investir, pour former leurs salariés, pour revoir leurs grilles de classification... et pour l'instant, je n'ai pas ces réponses. » Invité sur RMC le 11 février, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a clarifié les positions de son organisation syndicale quant au « pacte de responsabilité » proposé aux employeurs par François Hollande (entre 30 et 50 milliards de baisse des charges sur les entreprises en échange d'efforts sur l'emploi, l'investissement, le dialogue social et la formation).

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Par - Le 12 février 2014.

Moins radical que son homologue cégétiste Thierry Lepaon -- qui, jeudi dernier, qualifiait ce pacte de « pacs avec le Medef » -- ou certains hiérarques de l'aile gauche du Parti socialiste qui avaient interpellé Jean-Marc Ayrault sur ce qu'ils considéraient comme un cadeau fait au patronat, Laurent Berger a rappelé qu'aux yeux de son syndicat, la compétitivité des entreprises « n'était pas un gros mot ». Mais pour autant, si le syndicat réformiste n'a pas souhaité s'associer aux appels aux mouvements sociaux auxquels ont invité d'autres centrales comme la CGT ou FO, il ne s'est pas davantage prononcé en faveur d'un chèque en…

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