Le gouvernement lève les derniers obstacles à la signature de la convention-cadre

« Il restait quelques points à préciser sur la base d'un document pour l'essentiel accepté par les deux parties, juste quelques changements sur certaines formulations », a expliqué le vice-président CGT du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP), Djamel Teskouk, dans un entretien accordé au "Quotidien de la formation", lundi 15 mars (voir notre article sur la précédente réunion, datée du 12 mars). Alors que le décret du 19 février relatif au FPSPP fixait au 15 mars le délai maximum pour signer la convention-cadre, les partenaires sociaux et l'Etat ont trouvé un terrain d'entente ce même jour. Le texte devrait être ratifié mercredi, certains négociateurs souhaitant le faire valider auparavant par leur syndicat.

Article réservé aux abonnés

Par - Le 16 mars 2010.

L’ultime point d’achoppement portait sur les objectifs quantitatifs assignés par la convention-cadre. Les partenaires sociaux refusaient de ratifier des objectifs chiffrés jugés trop contraignants. « Il ne faut surtout pas enfermer les programmes du FPSPP dans une logique d’objectifs chiffrés trop précis, car ce caractère contraignant rendrait très difficile sa mise en œuvre », a expliqué Djamel Teskouk. Et d’insister : « Il ne s’agit pas de ne pas avoir d’objectif chiffré, simplement, les partenaires sociaux ne voulaient pas d’un carcan. L’essentiel étant l’effet levier que pourront apporter les financements du FPSPP. Comment évaluer la plus-value des cofinancements en termes…

— Article réservé aux abonnés —