Partenariat entre Centre Inffo et le ministère gabonais de la formation professionnelle

Par - Le 16 décembre 2010.

Le Gabon souhaite conduire une importante réforme de son système de formation professionnelle. C'est dans ce contexte que le 11 novembre dernier, à Libreville, au Gabon, Mimko Mi Ndong N'Nah, secrétaire général du ministère, et Patrick Kessel, directeur de Centre Inffo, ont paraphé un accord-cadre de partenariat en présence de Léon N'Zouba, ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle du Gabon, des membres du cabinet, des directeurs généraux et de nombreux cadres du ministère.

Cet accord-cadre, conclu pour une durée de cinq ans, se décline sur plusieurs axes. Pour Centre Inffo, il s'agira notamment :

 d'apporter son assistance technique et juridique pour la mise en place d'un Fonds national gabonais de la formation ;

 de fournir un appui technique pour la mise en place de nouveaux mécanismes de la gouvernance de la formation professionnelle ;

 d'organiser des actions de formation pour les personnels du ministère ;

 de réaliser l'accompagnement de la mise en place d'une politique d'information et d'orientation à destination du grand public ;

 d'organiser des missions d'études en France pour les personnel du ministère.

Parallèlement à cet accord-cadre de partenariat, Karim Bangoura (Centre Inffo) a animé les 11 et 12 novembre à Libreville deux groupes de travail et d'échanges, où il a en particulier présenté le dispositif français de formation professionnelle. Les directeurs généraux et les principaux cadres de l'administration centrale du ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, les acteurs économiques et des DRH d'entreprise ont participé à ces travaux.

Ce partenariat s'inscrit dans la suite du forum qui s'est tenu les 7, 8 et 9 juillet 2010 (“Orientation, formation et insertion professionnelles : concepts, liens et enjeux. Quelle approche pour le Gabon ?"), sous le haut patronage du président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, et auquel Centre Inffo avait largement participé.