Xavier Royer, secrétaire général du Forthac : “Le projet de rapprochement avec Opcalia doit être l'occasion d'optimiser nos moyens"

Par - Le 16 décembre 2010.

Les partenaires sociaux des branches du Forthac ont décidé, dans un protocole d'accord signé le 3 novembre, d'un rapprochement avec Opcalia. Quelles vont en être les modalités pratiques ?

Afin de déterminer les modalités de mise en œuvre, en particulier celles relatives à la gouvernance et à l'organisation, les signataires ont convenus de constituer un groupe de travail paritaire, dont la première réunion a eu lieu début décembre. Quant à l'accord qui les formalisera, plusieurs scenarii sont possibles, dont celui de participer à la renégociation de l'accord collectif Opcalia.

Le Forthac gardera-t-il son autonomie ?

Dans le protocole d'accord, l'ensemble des partenaires sociaux ont marqué leur volonté de poursuivre l'action commune offensive menée jusqu'à présent au profit des entreprises et des salariés des différentes professions du Forthac. D'où leur souhait de conserver une unité de décision. Ce principe ne signifie pas pour autant se replier sur soi-même ou rester figés. Il y a bien évidemment nombre d'actions ou moyens à partager avec Opcalia.

Justement, comment voyez-vous la collaboration avec Opcalia ?

Un tel rapprochement doit être l'occasion d'optimiser nos moyens, et de rendre plus efficiente notre organisation. Par ailleurs, c'est aussi l'occasion de partager un savoir-faire, de mener des actions communes, par exemple dans le domaine du socle de compétence. Toutefois, au plan pratique, encore faut-il que la “règle du jeu" soit bien connue. Or, nombre de zones d'ombre demeurent (frais de gestion, Com, nouvelle section des moins de 50 salariés, plan comptable, etc.).

Pourquoi finalement avoir abandonné l'idée d'un rapprochement avec d'autres Opca, comme l'Opcaim ?

Il ne me revient pas de commenter la décision prise qui, en définitive, est une décision unanime, représentative du consensus qui a toujours présidé entre les partenaires sociaux du Forthac. Certes, choisir, c'est renoncer à certaines options. Personnellement, je préfère dire que choisir, c'est investir, investir sur l'avenir que nous avons à construire ensemble, malgré nos particularités. C'est oser ensemble de nouveaux projets. L'important est que cela soit bénéfique à ceux pour qui nous œuvrons.