Félix Ajenjo, président de FormaHP

“Les partenaires sociaux sont déterminés à défendre l'Opca"

Par - Le 01 novembre 2009.

Aucun seuil de collecte n'a finalement été déterminé par la loi pour les Opca. Il sera fixé par décret. Comment voyez-vous l'avenir à ce sujet ?

La mise en place d'un seuil fixé par la loi à 100 millions d'euros, comme cela était annoncé, n'étant plus d'actualité, le FormaHP ne va pas disparaître. Nous avons collecté l'année dernière 70 millions d'euros, en nette augmentation, nous serons en 2011 pas loin des 100 millions, notre existence sera donc renforcée d'ici le nouvel agrément. De plus, les partenaires sociaux sont déterminés à défendre l'Opca, nous ferons donc le nécessaire pour sa pérennité. Mais nous sommes prudents, nous attendons les décrets d'application.

Que pensez-vous de la création d'une section pour les entreprises de 20-50 salariés ?

Il n'y a pas de véritable impact pour nous, puisque nous comptons majoritairement ce type d'entreprises. Cela contribue juste à créer un troisième niveau, une réorganisation !
La création du FPSPP vous semble-t-elle pertinente ?
Le principe de cette loi est de réformer la formation professionnelle, et avec le FPSPP, il ne s'agit pas de formation professionnelle. Il s'agit de gérer de l'argent hors formation des salariés des entreprises. Pour être au plus près des gens, il fallait être plus inventifs, créer un système de “chèque emploi", par exemple. Par ailleurs, on a dit que les Opca étaient le problème, alors que le problème porte sur les “résultats" de la formation professionnelle, les bénéfices qu'en tirent les personnes formées. La réforme aurait dû se concentrer sur les organismes de formation.