Les réseaux “complémentaires" dans la mise en oeuvre du CPF

Par - Le 01 février 2014.

“Quelles dynamiques individuelles pour valoriser
les personnes ?" Tel était le titre d'une table
ronde réunissant les représentants des principaux
réseaux du monde de la formation (FPSPP, Pôle
emploi, Agefiph, Apec, et aussi DGEFP), organisée
dans le cadre de l'UHFP.

Directeur général de l'Association pour l'emploi
des cadres, Jean-Marie Marx s'exprimait en tant
qu'ancien président de la conférence quadripartite.
Prévue par la loi relative à la sécurisation de
l'emploi du 14 juin
2013, cette dernière
a réuni des représentants
de l'État, des
Régions, et des organisations
patronales et
syndicales, parallèlement
à la négociation
de l'Ani formation.

“L'idée dans l'Ani est que le compte personnel est
universel, quelles que soient les personnes. Il s'agissait
de décloisonner, quel que soit le statut. Le CPF
a d'ailleurs vocation à s'étendre aux salariés du
public. L'idée est que chacun ait accès à son compte
en toute transparence. Le CPF sera automatisé au
travers des déclarations sociales des salariés. Ce qui
change pas mal de choses !", s'est-il félicité.

Un autre point majeur a été abordé par la conférence
quadripartite : le système de gouvernance.
“Ce qu'il faut souligner, c'est que cette idée de quadripartisme
est entrée dans les moeurs", a noté le
directeur général de l'Apec. Mais les réseaux ne
risquent-ils pas de se faire concurrence, dans le
cadre de la mise en œuvre du CPF ? La question
a été posée par Jean-Philippe Maréchal, du pôle
formation CGT confédéral.
“Il n'y aura aucune concurrence entre les réseaux,
qui travaillent ensemble et ont vocation à partager
leurs listes de formation", a rassuré Jean-Marie
Marx. “Les salariés vont voir telle ou telle raison en
fonction de leur statut, il y a plus une complémentarité
qu'une concurrence entre réseaux", a confirmé
Jean-Marc Huart, sous-directeur des politiques
de formation et du contrôle à la Délégation générale
à l'emploi et à la formation professionnelle
(DGEFP).