LA CGPME Paca entame une campagne de sensibilisation pour faire évoluer le projet de loi dans un sens plus favorable aux petites entreprises

Dès décembre dernier, la CGPME avait prévenu : l'Accord national interprofessionnel (Ani) du 14 décembre ne constituait qu'une première manche ; la seconde allait se jouer lors du débat parlementaire. Et ce qu'elle n'avait pu obtenir lors de la négociation, la Confédération compte bien l'arracher dans les couloirs du Palais Bourbon en sensibilisant les parlementaires et l'opinion publique aux conséquences de la fin de la mutualisation des fonds de la formation sur l'activité économique et la performance des PME (lire), notamment en régions. Le 28 janvier, la CGPME de Provence-Alpes-Côte d'Azur organisait une conférence de presse destinée à faire connaître son analyse de la réforme et les amendements que son organisation a l'intention de faire apporter au projet de loi.

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Par - Le 29 janvier 2014.

Paca, ce sont des géants industriels à l'image d'Eurocopter (construction aérienne) ou CMA-CGM (transport maritime). Mais Paca, c'est surtout un tissu économique constitué à 95 % de PME qui voient dans la disparition de l'obligation légale (0,9 % de la masse salariale) une quasi-disparition des fonds mutualisés de la formation qui leur permettait d'investir. « Selon nos estimations, près de la moitié des entreprises de la région versent leur contribution à l'Opca mais dépensent annuellement moins en formation que l'équivalent de cette somme, car elles n'en ressentent pas le besoin », explique Dany Serre, secrétaire générale de la CGPME Paca. « En revanche, un…

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