L'UIMM pilote un projet de formation tripartite en Hongrie

Mis en œuvre par l'intermédiaire de son opérateur international pour la formation et les ressources humaines, Codifor^{[ 1 ]}www.codifor.com , les projets visent à faciliter la création d'un environnement favorable aux investissements. “Contribuer à la formation et qualification des salariés constitue également un axe important de cette action de coopération internationale", souligne la branche métallurgie du patronat français. Avec le concours de plusieurs centres de formation de son réseau, l'UIMM a ainsi développé en Hongrie des partenariats, avec, à la clé, la réalisation d'études, de diagnostics pour les entreprises, et des échanges d'expériences dans le domaine de la formation. En l'occurrence, Codifor, l'Université hongroise István Széchenyi, le centre de formation Luckacs de Györ, et l'Université de sciences appliquées d'Ingolstadt (Allemagne) ont conduit ces deux dernières années un travail commun, dans le cadre d'un projet européen Leonardo, sur la base des besoins des entreprises du secteur automobile. Les partenaires ont élaboré des contenus de formation en électrotechnique et dans le domaine de la sécurité. Des ressources e-learning créées par le réseau des Ifti (Îlots de formation technique individualisée)^{[ 2 ]}www.uimm.fr/fr/reseau/contenu_ifti.html ont été mises à disposition, participant plus généralement à un ensemble de transferts du savoir-faire et à l'harmonisation de pratiques de formation, avec en perspective les grands objectifs de l'Union européenne, Ecvet et CEC.

Un texte portant création d'un “cadre européen des qualifications"^{[ 3 ]}www.europarl.europa.eu/oeil/FindByProcnum.do?lang=fr&procnum=INI/2006/2002 a été récemment adopté au Parlement européen, et un autre sur le système européen de “crédits d'apprentissage en matière d'enseignement et de formation professionnelle" (Ecvet)^{[ 4 ]}www.europarl.europa.eu/oeil/FindByProcnum.do?lang=fr&procnum=COD/2008/0070 est en discussion. À compter de 2012, les nouvelles certifications nationales porteront une référence au CEC, “de manière que les employeurs et les institutions puissent déterminer les connaissances, compétences et qualifications d'un candidat, précise la Commission européenne. Désormais, les États membres ont tout loisir d'adopter ce régime". Le CEC s'articule autour de huit niveaux de référence, des certifications obtenues à la fin de l'enseignement obligatoire (niveau 1) jusqu'aux plus élevées – doctorats et titres équivalents (niveau 8). Si le CEC complète des dispositifs existants ou en cours d'élaboration, tels qu'Europass^{[ 5 ]}www.europass-france.org, ECTS^{[ 6 ]}www.cefi.org/cefinet/environ/europe/ects.htm et Ecvet^{[ 7 ]}www.ecvetconnexion.com, il n'est pas un système de certification au niveau européen, mais une “échelle de traduction" permettant d'établir des liens entre les niveaux des cadres nationaux. Il n'entraîne aucune “équivalence automatique". )]