Restauration

De la formation en contrepartie de la TVA à 5,5 %

Lors de son intervention d'ouverture des États généraux de la restauration, à Bercy le 28 avril, le secrétaire d'État Hervé
Novelli[[Chargé du Commerce, de l'Artisanat, des PME, du Tourisme et des Services.]] a posé les conditions du “contrat d'avenir", contrepartie au passage de la TVA à 5,5 %.

Par - Le 16 mai 2009.

Ce “contrat d'avenir", signé ce jour-même, engage les restaurateurs sur l'emploi et à la formation. Ainsi, 40 000 nouveaux emplois doivent être créés au cours des deux prochaines années (dont 20 000 emplois pérennes et 20 000 contrats d'apprentissage et de professionnalisation). De même, le secteur devra également faire un effort sur la question de la situation des salariés, et notamment de la formation : “Les métiers de la restauration doivent maintenant évoluer dans leurs manières d'intégrer et de maintenir les salariés dans leur emploi, mais également dans la gestion de l'évolution de leurs compétences et de leurs mobilités."

Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, a également repris cette disposition dans son discours : “Le secteur de la restauration souffre d'une image parfois négative des conditions de travail de vos salariés. Le taux de rotation dans vos entreprises est élevé, le taux d'abandon en cours d'apprentissage également. Il est donc indispensable que les salariés soient mieux associés au développement de l'entreprise […]. L'amélioration de la situation des salariés passe par la rémunération, la formation, la protection sociale et l'emploi."

Concernant la formation, la ministre a annoncé ainsi que les salariés peu qualifiés devront dorénavant “se voir proposer une formation valorisant leur expérience". Les jeunes, quant à eux, devront bénéficier de la mise en place d'un tutorat par les organisations professionnelles.