Objectif : 12 000 jeunes accueillis fin 2010 dans le réseau des Écoles de la deuxième chance
Une programmation financière a été établie pour l'accueil de 12 000 jeunes, ont indiqué le secrétaire d'État à l'Emploi, Laurent Wauquiez, et le haut commissaire à la Jeunesse, Martin Hirsch, devant la mission parlementaire sur les Écoles de la deuxième chance et l'accès à l'emploi.
Par Centre Inffo - Le 16 avril 2009.
Une annonce dont se félicite Jacques Grosperrin, député UMP du Doubs, auteur d'un rapport d'information[ 1 ]www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rap-info/i1543.pdf déposé à la présidence de l'Assemblée nationale le 18 mars. “L'objectif est également de couvrir tout le territoire en ayant un site par département, principe qui pourrait recevoir une consécration législative, et de développer l'information des jeunes sur les opportunités de la deuxième chance", souligne le député.
Cependant, faut-il se fixer un objectif quantitatif à plus long terme, par rapport aux 120 000 jeunes, ou plus, qui sortent annuellement du système scolaire sans qualification reconnue ? La mission d'information appelle à “une certaine prudence par rapport à tout ce qui ferait apparaître la deuxième chance comme un dispositif de masse, une sorte d'Éducation nationale bis, concurrente du système scolaire et des formules d'alternance classiques".
Car, poursuit le rapporteur, “le succès des Écoles de la deuxième chance repose sur le respect de plusieurs prérequis : la construction de solutions « sur mesure » adaptées aux publics et aux territoires ; la recherche de partenariats associant les collectivités ainsi que les entreprises locales".
Ce qui “implique un développement du réseau qui soit mené sans que soient affichés d'avance un modèle unique et des ambitions trop systématiques". On peut penser aussi que ce développement “doit reposer moins sur la création ex nihilo d'É2C que sur la reconnaissance des expériences locales, voire l'appel à celles-ci – y compris, le cas échéant, dans l'Éducation nationale – à travers des appels d'offres et une démarche de labellisation".
Enfin, “la diversité des pédagogies ne doit pas occulter le fait qu'il faut que les résultats obtenus soient reconnus : les certificats qui sanctionnent le suivi de la formation des É2C doivent trouver une place dans la hiérarchie des diplômes et titres professionnels".
Notes
1. | ↑ | www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rap-info/i1543.pdf |