“Éco-compétence" industrielle : le projet Eva
Par Centre Inffo - Le 01 mars 2010.
De plus en plus, les entreprises industrielles doivent accroître leurs performances dans un cadre d'un “développement durable" fondé sur les économies d'énergie et la réduction des rejets dans l'environnement. “Acquérir une compétence mariant gain et propreté en production est un axe fort de développement", rappelle Nathalie Ferry, de la Maison de l'emploi Ouest-Provence, responsable du site de Fos. C'est pourquoi le projet Eva (Electronic validation assessment - Évaluation et validation électronique), tourné vers les opérateurs, agents de maintenance et concepteurs des systèmes de production automatisés, s'appuie sur une solution certifiée associée à une “éco-compétence". Avec un objectif : “La certification des compétences aux métiers du contrôle-commande de procédés industriels, avec intégration des aspects énergétiques environnementaux et TIC, poursuite Nathalie Ferry. Cela se fera à l'aide d'une plateforme multimédia accessible à distance, intégrant une assise virtuelle avec simulation de travaux pratiques en temps réel et un tutorat en ligne."
Au cours de cet atelier, le 28 janvier à Arles, le débat a montré que les entreprises industrielles devaient travailler à davantage de mutualisation de leurs approches en formation, en gestion des ressources humaines - tous secteurs confondus. “Les métiers techniques sont stratégiques pour le futur de l'industrie, ainsi que la capacité à mesurer la valeur du capital humain, résume Nathalie Ferry. La certification des compétences est une dimension stratégique qui doit être intégrée à la gestion des ressources humaines." Sans oublier la définition de référentiels de compétences et métier pour la certification en dehors des diplômes, car les filières techniques “sont désertées en formation initiale".
“Les jeunes sont souvent démunis à la sortie de leurs cursus de formation initiale, à bac + 2, face aux attentes des entreprises industrielles qui recrutent", a observé un participant. Un autre pointant le “déficit d'attractivité des métiers de l'industrie du fait d'un manque de communication sur les aspects positifs du secteur".