Un “contrat de professionnalisation intergénérationnel"
Par David Garcia - Le 16 février 2011.
“Une baisse du temps de travail et de la rémunération d'un ou de plusieurs salariés en fin de carrière, contre l'embauche d'un jeune en contrat de professionnalisation." Cette revendication est portée par la CGT pour la négociation sur l'emploi des jeunes qui s'est ouverte le 8 février. “Ce nouveau dispositif serait financé par des fonds publics réorientés", a expliqué Sabine Génisson, coordinatrice nationale jeunes de la CGT.
Autre proposition en matière de formation professionnelle : le “Cif jeune", accessible aux moins de trente ans sans qualification. Pourraient prétendre à ce congé les jeunes ayant travaillé pendant six mois cumulés, dans une ou plusieurs entreprises. Ce nouveau Cif serait financé par les heures supplémentaires défiscalisées (loi Tepa) ou sur “l'enveloppe de 30 milliards d'euros de baisses de charges", précise Sabine Génisson.
Laquelle souhaite également revoir le statut des stagiaires, auquel il faudrait octroyer, selon elle, “un cursus de formation et une rémunération plancher égale à 50 % du Smic, avec une évolution en fonction des qualifications". De manière à “éviter les stages prétextes qui n'apportent rien aux jeunes", conclut Sabine Génisson.