Services automobiles - L'Anfa intègre un volet GPEC dans son accord national

L'Association nationale pour la formation automobile (Anfa), Opca de la branche des services de l'automobile (commerce automobile, auto-écoles, stations-service, contrôle technique, etc.) vient de parapher un accord paritaire national relatif à ses activités et missions. Si le premier accord signé par cet organisme paritaire datait de 1994, celui de 2011 a été l'occasion d'en effectuer une synthèse, souligne son délégué général, Yves Terral.

“Cette convention s'inscrit dans deux optiques : tout d'abord, synthétiser nos missions et, ensuite, répondre aux nouveaux critères concernant les Opca, notamment dans le cadre d'un futur rapprochement", explique-t-il, évoquant la possibilité d'une fusion avec Agefomat , l'Opca du machinisme agricole, dont la collecte est de 25 millions d'euros annuels. Mais l'accord intègre surtout des dispositions en matière de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. “Nous considérons la GPEC comme un dispositif en amont de la formation. Par exemple, une entreprise nous a indiqué souhaiter ouvrir un atelier d'électricité : nous allons observer les compétences disponibles en interne et préparer des CQP en fonction des besoins." L'objectif est avant tout de se tourner vers les entreprises de moins de 10 salariés. “D'ici 2012, nous envisageons de signer entre 500 et 1 000 plans de GPEC, annonce Yves Terral.
_ D'ailleurs, l'Anfa prépare un accord de branche spécialement consacré à cette gestion prévisionnelle des compétences." Pour le délégué général de l'Opca, cet accord inscrivant la GPEC au centre des préoccupations de la branche représente “une grande nouveauté", d'autant que le texte “balaie la totalité du spectre de la formation professionnelle, qu'il s'agisse de celle des jeunes ou des salariés s'inscrivant dans un dispositif de formation tout au long de la vie".