Entretien avec Stéphane Waller, fondateur et directeur de Meltis
Par Benjamin d'Alguerre - Le 01 avril 2011.
Sur quels critères d'éligibilité choisissez-vous les stagiaires auxquels Meltis offre ces sessions de formation ?
Sur un plan technique, l'entreprise qui nous sollicite doit comprendre plus de cinq personnes et sa durée d'existence doit s'étaler entre un et cinq ans. Sur un plan plus humain, nous demandons aux solliciteurs de nous convaincre, en quelques phrases, de leur motivation à participer à nos stages. Témoigner d'une réelle volonté de suivre nos formations est l'un des critères sur lesquels nous choisissons nos stagiaires. Leur demande doit nous séduire !
Quelles sont vos estimations sur le nombre d'apprenants formés par le biais de ce dispositif ?
Meltis Boost'Up est un programme qui vient de démarrer, puisqu'il a été officiellement lancé à la fin du mois de février. Jusqu'à présent, nous avons accueilli un stagiaire qui a suivi une formation au titre de ce dispositif. Mais, selon nos estimations, nous accueillerons entre un et trois apprenants dans chaque stage organisé cette année, ce qui représentera, pour 2011, quelques centaines de personnes.
Mais ce dispositif n'est-il pas un moyen pour Meltis de “remplir des sessions vides" ?
Pour être franc, un effet de “remplissage" fait évidemment partie des effets induits par Meltis Boost'Up, mais ce n'est absolument pas la réflexion qui nous a conduit à développer ce dispositif. À la rigueur, si nous tenions à remplir absolument nos sessions, nous proposerions directement les places restées libres à nos clients, afin de les fidéliser, ou à nos prospects, afin de les attirer vers notre offre de service. À titre personnel, cela fait longtemps que je cherchais à soutenir l'entreprenariat de manière active et concrète à mon niveau. Meltis Boost'Up représente une boîte à outil pour le faire. Je crois en la valeur sociale et économique de ce programme !