Odile Denis, secrétaire nationale de la Fédération générale CFDT des mines et de la métallurgie : “Il faut mettre l'accent sur l'information des salariés"
Par Sandrine Guédon - Le 16 avril 2011.
Quel est le point le plus important pour vous, dans la négociation relative à la formation dans la branche de la métallurgie ?
Nous voulons surtout faire progresser le niveau d'informations des salariés et leur accompagnement. Nous sommes d'accord pour que les salariés soient “acteurs de leur évolution professionnelle", mais ils doivent être informés sur les évolutions de leurs métiers pour pouvoir se projeter. Il faut un accompagnement à tous les niveaux.
Comment cet accompagnement peut-il s'articuler au sein de la branche ?
Il doit s'articuler autour de l'Observatoire des métiers et des qualifications qui est en place depuis plusieurs années dans notre branche. L'important est surtout de faire progresser l'utilisation et la diffusion des différents supports d'information que cet observatoire produit et récolte. Il faut plus d'“opérationnel".
La réunion du 29 mars dernier avait également pour thème les missions de l'Opca. Qu'en est-il des Adefim[1. [Associations de développement des formations des industries de la métallurgie, qui se sont vues déléguée la collecte et le financement de la formation. [/footnote] ?
Il n'y a pas de changement majeur concernant l'Opca ni les Adefim. Nous demandons, par contre, une véritable remontée des informations des Adefim vers l'Opcaim, pour que la gestion paritaire se fasse au mieux. Mais nous ne demandons pas que ces associations soient gérées paritairement. Ce qui compte, c'est une meilleure transmission des documents tels que les rapports d'activité, par exemple, pour qu'il y ait bien une délégation de gestion sous contrôle de l'Opcaim. Mais pas une autonomie des Adefim.
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