Une légère embellie des contrats de professionnalisation
Par Benjamin d'Alguerre - Le 01 novembre 2011.
148 000 contrats de professionnalisation signés en 2010 (146 000 en 2009, contre 179 000 en 2008)… S'il est trop tôt pour parler d'une nette reprise, il n'en demeure pas moins que la formation par le biais du contrat de professionnalisation (étendu en 2009 à d'autres catégories que celles prévues à l'origine [ 1 ]La loi du 24 novembre 2009 relative à la formation professionnelle tout au long de la vie et à l'orientation a élargi l'accès à ces contrats aux bénéficiaires du RSA, de l'allocation de solidarité spécifique, de l'allocation aux adultes handicapés et aux sortants d'un contrat unique d'insertion.) connaît un second souffle. Telle est la tendance révélée par l'annexe au projet de loi de finances.
Issu de la loi du 4 mai 2004 (relative à la FPTLV et du dialogue social), le contrat de professionnalisation est un dispositif qualifiant (obtention de titres inscrits au RNCP ou reconnus dans les classifications des conventions collectives). Déployé pour une durée de six à douze mois, il peut se voir étendu à vingt-quatre mois (dès lors qu'il peut concerner un demandeur d'emploi sorti du système scolaire sans qualification ou lorsque la nature de la qualification visée exige une formation de longue durée). Ainsi, en 2010, la durée moyenne des contrats dépassait treize mois. Une tendance à la baisse, puisqu'en 2009, elle approchait les quinze mois.
Après une baisse notable de 22 % de contrats signés entre 2008 et 2009, le secteur de l'industrie recommence à former par ce biais depuis 2010 : il enregistre à nouveau une hausse de 20 % par rapport à 2009. D'ailleurs, 44 % des contrats signés au sein du secteur industriel visaient à l'obtention d'une qualification de branche. Toutefois, le secteur tertiaire demeure dominant dans la signature de ces contrats puisqu'à lui seul, il en capitalise 78 %.
Notes
1. | ↑ | La loi du 24 novembre 2009 relative à la formation professionnelle tout au long de la vie et à l'orientation a élargi l'accès à ces contrats aux bénéficiaires du RSA, de l'allocation de solidarité spécifique, de l'allocation aux adultes handicapés et aux sortants d'un contrat unique d'insertion. |