Le CAP, cent ans après

Créé par une loi de 1911, le certificat d'aptitude professionnelle est un heureux centenaire, qui demeure, en 2012, l'unique diplôme accessible depuis la classe de troisième. Il aura cependant vu son importance diminuer dans le paysage des certifications en même temps qu'augmentait le niveau d'études de la société française, étant désormais concurrencé par le bac professionnel, comme le montre une étude du Céreq ^{[ 1 ]} Bref n° 295-1. .
Le CAP demeure le diplôme de l'Éducation nationale proposant le plus grand nombre de spécialités, mais il n'en a pas moins perdu 138 cette dernière vingtaine d'années, du fait notamment de la disparition de certaines options obsolètes. Par ailleurs, la part des effectifs d'élèves et d'apprenants en CAP décroît dans les niveaux V à III, puisque s'ils étaient 49 % à préparer un tel diplôme en 1979, ils n'étaient plus que 16 % en 2009. Toutefois, la réhabilitation du diplôme, en 2001, semble aujourd'hui se poursuivre. Le taux de jeunes le préparant en apprentissage n'a cessé de progresser, pour atteindre les 80 % en 2009.