« C » comme Compétence

La compétence est au cœur du moteur d'une VAE. C'est elle dont la maîtrise doit être prouvée, c'est elle que le jury professionnel cherche à déceler dans l'exposé de l'expérience présentée par le candidat(e).

Que sont les acquis de l'expérience, sinon une somme de compétences issues de la réflexion posée par un individu sur la réalité des missions, des activités, voire des taches qu'il effectue dans son activité quotidienne ?

L'accès à ces compétences nécessite donc d'en passer par un effort de mémoire, visant à mettre à plat son quotidien de travail. Cette mise à plat doit être la plus précise et détaillée possible, en s'appuyant sur un raisonnement simple : une mission ou une activité, une fois précisée, requiert bien des savoirs théoriques, des techniques apprises en situation de travail, voire encore des comportements adaptés, pour être correctement mise en œuvre. Ne reste plus alors qu'à opérer le recouvrement entre les compétences « ré-émergées » et les attendus du référentiel de certification.

Même si ces référentiels confondent encore parfois les notions d'activité et de compétences, la consécration récente des « blocs de compétences » a renforcé la place centrale de la compétence dans le processus de conduite d'une VAE.

Loin donc d'être inutile de (re)-parcourir, même rapidement, les classiques de Guy Le Boterf, « Construire les compétences individuelles et collectives » avant d'engager sa VAE …