Anne-Marie

Charvet

Par - Le 01 septembre 2005.

Le 15 juillet en conseil des ministres, Anne-Marie Charvet a été nommée déléguée interministérielle à la ville et au développement social urbain. Elle vient de prendre ses fonctions, le 22 août, en remplacement de Claude Brevan.
Diplômée de sciences économiques, Anne-Marie Charvet était préfète du Tarn-et-Garonne depuis février 2004. Jusqu'en 2003, elle avait occupé le poste de directrice générale des services de la Communauté urbaine de Marseille, et précédemment (1995-1998) de directrice générale des services à la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur. De 1989 à 1992, après avoir été directeur des lycées à la Région Paca, elle avait dirigé une société d'économie mixte d'aménagement et de construction pour la ville de Toulon, chargée de la rénovation et de la réhabilitation du centre ancien.

Créée en 1988, la Div a des missions d'animation de la politique de la ville et de veille (rénovation de l'habitat, emploi, culture, santé...) sur l'application des décisions du Comité interministériel des villes. Cette délégation interministérielle est placée sous l'autorité de Catherine Vautrin, ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité.

“La longue expérience acquise au sein des différentes collectivités territoriales, mais aussi en qualité de représentante de l'État en département, devraient me permettre d'appréhender plus rapidement les problématiques de la politique de la ville, et plus spécifiquement des quartiers, mais aussi de contribuer au renforcement des liens et de la lisibilité entre les directives nationales et leurs applications sur le terrain", observe Anne-Marie Charvet.

“Dans les semaines et les mois à venir", poursuit-elle, “je vais m'attacher à mettre en œuvre les nouveaux dispositifs arrêtés par Jean-Louis Borloo et Catherine Vautrin. En matière d'équipes de réussite éducative, près de 200 opérations ont d'ores et déjà été identifiées. Nous travaillons aussi au développement d'un partenariat avec le Centre national de la fonction publique territoriale autour de la formation de tous les acteurs de la ville, ainsi que de la simplification et de la reconnaissance de ces métiers."
Ainsi, Anne Marie Charvet travaille déjà à des propositions autour de la refonte des métiers et des formations des formateurs, assistants sociaux, médiateurs, afin d'aboutir à des formations adaptées au travail de terrain. “Tout le monde est demandeur, observe-t-elle, notamment les assistants sociaux œuvrant pour les Conseils généraux dans des zones particulièrement frappées par le chômage."

Anne-Marie Charvet se déclare fermement décidée “à tout mettre en œuvre pour que tous les partenaires sociaux, centres de ressources responsables de la formation et de l'emploi, conjuguent leurs efforts sur le terrain afin d'améliorer de façon significative les résultats
enregistrés".

Renée David-Aeschlimann