« Bien avant Erasmus, le traité de Rome encourageait déjà la mobilité européenne des jeunes travailleurs » (Soren Kristensen, expert en mobilité européenne)

« Seuls 1% des jeunes en formation professionnelle ont accès à la mobilité européenne durant leur parcours », a rappelé Soren Kristensen, ancien membre du Cedefop, auteur de l'étude de l'étude «Learning by Leaving» (2004), jeudi 27 novembre, lors de la table ronde « Comment construire des parcours de formation qui intègrent une mobilité européenne ? », organisée dans le cadre de la conférence « La formation professionnelle initiale en alternance : l'Européanisation des parcours », qui se déroule du 27 au 28 novembre, à Paris.

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Par - Le 28 novembre 2008.

D’ici 2020, 50% de tous les jeunes âgés de 16 à 29 ans devraient se voir offrir la possibilité de prendre part à une forme quelconque de mobilité transfrontalière, à un moment ou à un autre de leur parcours. Telle est la principale recommandation d’un groupe d’experts, qui a remis ses conclusions à la Commission européenne en juillet dernier. Dans leur rapport, les auteurs insistent sur le fait que les périodes d'apprentissage à l'étranger doivent devenir la règle et non l'exception. Pour atteindre cet objectif, il conviendrait notamment que la mobilité concerne, chaque année, un peu plus de 6% d'étudiants…

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