L'insertion passe aussi par la formation aux TIC

Les technologies de l'information et de la communication (TIC) pourraient faire le bonheur de tous, si tout le monde y avait également accès et si tout un chacun bénéficiait des mêmes connaissances pour s'en servir. Or, tel n'est pas le cas. Selon la Direction de la recherche, des études et des évaluations statistiques (Drees): deux tiers des ménages à bas revenus [[La Drees définit les ménages à bas revenus les 10% des ménages ayant les plus faibles niveaux de vie, inférieurs à 620 euros par mois]] ne possèdent pas de micro-ordinateur et 80% de ces ménages n'ont pas accès à Internet.

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Par - Le 23 septembre 2008.

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, cette fracture se double souvent de la « fracture d’usage » : quelles qu’en soient les raisons (freins psychologiques, niveau d’éducation, etc.) : certaines personnes n’ont pas les connaissances nécessaires pour s’en servir. L’Agence nouvelles solidarités actives (ANSA) et la Délégation aux usages de l’Internet (DUI) ont planché sur cette problématique au sein d’un groupe de réflexion composé d’industriels de l’informatique (comme Microsoft ou IBM), des associations d’usagers, des collectivités locales et des experts depuis mars 2008 et les six projets expérimentaux qu’ils ont conçu vont être présentés le 24 septembre dans le…

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