Entrée en Dima sans condition d'âge: « Transférer une partie de la scolarité de la nation au patronat, c'est inacceptable ! » (Paul Desaigues, CGT)

« C'est massivement le patronat qui a la main sur les CFA (Centres de formation d'apprentis) et donc sur les finalités qui le régissent. La conséquence de ces textes sera de transférer une partie de la scolarité de la nation au patronat. C'est inacceptable ! D'autant que ces mesures sont concomitantes avec un dépeçage de l'Éducation nationale, en particulier la voie professionnelle, au préjudice de la réussite des plus fragiles. » C'est ce qu'écrit Paul Desaigues, conseiller confédéral CGT à la formation initiale et continue à la publication, en réaction à la publication au Journal officiel, jeudi 26 avril 2012, du décret n° 2012-566 du 24 avril 2012 relatif à l'accès au Dima (Dispositif d'initiation aux métiers en alternance) (voir notre article).

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Par - Le 02 mai 2012.

Ce texte est pris en application de l’article 18 de la loi n° 2011-893 du 28 juillet 2011 pour le développement de l’alternance et la sécurisation des parcours professionnels, dite « loi Cherpion » et ouvre la possibilité à des élèves ayant accompli la scolarité du collège d’être accueillis en CFA, sous statut scolaire, sans condition d’âge, « afin de découvrir un environnement professionnel correspondant à un projet d’entrée en apprentissage ». Pour rappel, il a reçu un avis défavorable du CNFPTLV (Conseil national pour la formation professionnelle tout au long de la vie), lors de sa séance plénière du 14 décembre 2011. D'autres textes…

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