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Un réseau francophone des acteurs et des agences nationales de l'information sur la formation se met en place

Un réseau francophone des acteurs et agences nationales de la formation professionnelle va être prochainement créé. Ses futurs membres se sont rencontrés à Paris le 7 septembre dernier. Outre la France, quatre pays ont participé à cette réunion : la Belgique, le Luxembourg, le Togo et le Sénégal. Cinq autres nations ont confirmé leur intérêt : le Canada, le Gabon, le Maroc, la Suisse et la Tunisie.

Par - Le 08 septembre 2017.

« Ce réseau permettra de tirer profit des expériences des uns et des autres. Ses axes de travail et objectifs seront co-construits par chacun de ses participants  », a souligné Julien Nizri, directeur général de Centre Inffo, en préambule des interventions des différentes parties prenantes.

Pour sa part, le secrétaire général de Centre Inffo Philippe Lacroix a relevé que la création de ce réseau représentait « un enjeu en forte congruence avec les finalités humanistes de la formation et, plus largement, de l'éducation ».

Déléguée aux affaires européennes et internationales au secrétariat des ministères sociaux français, Nathalie Nikitenko voit dans la création de ce réseau « un moyen de développer la coopération entre pays francophones en matière de formation professionnelle et de porter les priorités du gouvernement français à l'international  ».

Adjointe à la sous-direction des politiques de formation et du contrôle à la Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (France), Stéphanie Fillion a de son côté « salué cette initiative initiée par Centre Inffo, qui renforce le rayonnement de la francophonie ».

Agence française de coopération technique internationale, Expertise France s'est également réjouie de la création du réseau des acteurs de la francophonie, par la voix de son directeur du département protection sociale et emploi. « Ce réseau peut nous aider à identifier les meilleures pratiques et expertises en vigueur dans le monde francophone », a fait valoir Frédéric Sansier.

Même tonalité positive, tant du côté des participants africains qu'européens. « Faire partie du réseau contribuera au renforcement de notre organisme dans ses missions puisqu'il va constituer un cadre où nous allons apprendre des autres et où nous pourrons nous enrichir de leur expertise », a estimé Sanoussi Diakité, directeur général de l'Office national de formation professionnelle, au Sénégal.

Représentant de l'Agence nationale pour l'emploi du Togo, Knock Billy considère que le réseau « favorisera le partage d'expériences et permettra aux décideurs politiques et économiques togolais de disposer d'informations sur les stratégies formation qui fonctionnent dans l'espace francophone ».

« Il fallait venir ici pour voir ce qui se mettait en place. Nous essayons d'être représentés dans les différents réseaux existants, de manière à pouvoir redistribuer l'information auprès des acteurs de la formation de notre pays », a expliqué Véronique Halbart, chargée de mission à la direction des relations internationales du ministère de la fédération Wallonie-Bruxelles, en Belgique.

Enfin, Dominique Matera, directeur de l'Institut national pour le développement de la formation professionnelle continue du Luxembourg, « trouve la démarche enrichissante sur les perspectives de développement de l'institut. Notre objectif est de développer l'accès à l'information, comme levier d'accès à la formation. »

Emploi des jeunes, alternance, formation des demandeurs d'emploi, réformes systémiques... Autant d'enjeux communs aux participants du réseau. Lesquels ne manqueront pas de mettre en partage leurs retours d'expérience. Dans un esprit de coopération fructueuse pour chacune des parties.