L'extension du CTP à six nouveaux bassins d'emploi

Le président de la République s'est rendu le 27 janvier à Châteauroux (Indre) pour évoquer la mise en œuvre des mesures de soutien à l'emploi. Il s'est déclaré résolu à poursuivre les réformes engagées.

Par - Le 01 février 2009.

Participant à une table ronde sur le thème de la mise en œuvre des mesures de soutien à l'emploi, le chef de l'État a annoncé l'extension de l'expérimentation des contrats de transition professionnelle (CTP) aux six bassins de Calais, Châteauroux, Châtellerault, Douai, l'Étang de Berre et Mulhouse. C'est lors d'un déplacement à Valenciennes en novembre, quelques jours avant la présentation du plan de relance de l'économie, qu'il avait présenté le train de mesures comprenant l'extension des CTP à 25 bassins d'emploi.

Les bassins suivants seront choisis “au fur et à mesure", a-t-il poursuivi, sans livrer d'éléments de calendrier. “Nous sortirons de cette crise, et nous en sortirons plus fort si nous faisons les changements dans notre système de formation, nos universités, nos lycées, la conception que nous avons de notre fiscalité, la modernisation de notre dialogue social. Si à cause de la crise nous arrêtons, ce sera encore plus difficile après", a-t-il considéré.

Nicolas Sarkozy a également défendu la priorité à l'investissement accordée par le plan de relance de 26 milliards d'euros, estimant que les précédents exemples de relance par la consommation s'étaient révélés inefficaces.

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“Il faut que nous profitions de cette crise pour nous adapter"

Le chef de l'État a visité le 27 janvier l'entreprise PGA Electronic, à Châteauroux, avant de prononcer une allocution devant les salariés de l'entreprise : “Je comprends vos difficultés, je comprends les questions de pouvoir d'achat, les cotisations pour les retraites", a-t-il assuré, avant d'ajouter, faisant allusion au mouvement de grève du 29 janvier : “Dans une démocratie, il est normal que les gens protestent, il est normal qu'il y ait des débats (...). Je veux que nous sortions de la crise plus forts qu'on nous y sommes entrés. L'inquiétude, l'angoisse pour certains, les souffrances pour d'autres, je comprends parfaitement (...), mais je ne peux pas arrêter le mouvement des réformes", a insisté le chef de l'État. “Ce qui est sûr, c'est qu'il faut que nous profitions de cette crise pour nous adapter, pour changer et pour construire une économie plus forte et plus compétitive", a-t-il ajouté.
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