“La mutualisation permet un gain de temps considérable"

Le partenariat conclu en 2009 entre Résah-IDF (Union des hôpitaux pour les achats), l'ANFH (Opca du secteur des hôpitaux publics) et la Conférence des DRH d'Île-de-France vise, explique Dominique Legouge, à “améliorer la sécurité juridique de nos adhérents en matière d'achats de formation" en les dispensant (par l'expérience du Résah en matière d'achats groupés et l'expertise de l'ANFH en ingénierie de formation) de la phase administrative de l'achat.

En effet, “la mutualisation est un gain de temps considérable pour les établissements", précise Julie Letang. Ainsi à Uni.HA, pour les prestations identifiées comme mutualisables, un établissement réalise l'acte d'achat pour le compte de tous les autres, ce qui est un gain de temps pour tous les établissements adhérents à un marché. Ce gain de temps “permet aux responsables de formations de consacrer plus de temps à d'autres missions, à l'étude de formations plus sensibles, tout comme à la mise en œuvre de la réforme de la formation", ajoute-t-elle.

Avec la mutualisation des achats, il s'agit également d'“améliorer la qualité, car les besoins des hôpitaux franciliens seront plus visibles qu'ils ne le sont aujourd'hui avec une mutualisation de l'expression des besoins qui va nous conduire à avoir un impact non négligeable sur l'offre des organismes de formation", indique Dominique Legouge. Ainsi, insiste-t-il, “nous pourrons passer d'un marché de l'offre à un marché de la demande qui réponde au mieux aux attentes de nos adhérents". Car “l'importance de notre demande permettra la création de produits de formation répondant aux caractéristiques de nos besoins (e-learning, lieu de stage, qualité de suivi des stages…). Nous aurons une visibilité et un impact sur le marché des fournisseurs beaucoup plus fort qu'en ordre dispersé".