Rapport sur la VAE

Le rapport Merle propose une cellule de coordination nationale adossée au Comité interministériel

“La VAE est en marche, mais elle se heurte à bien des habitudes. Il faut construire un cadre où tous les acteurs se retrouvent", a observé Vincent Merle, président du groupe de travail ad hoc, le 8 janvier.

Par - Le 16 janvier 2009.

Vincent Merle s'est félicité, lors de la remise du rapport à Laurent Wauquiez, que le fonctionnement de son groupe ait été consensuel sur de nombreux sujets. “La VAE a été portée par des personnes motivées, puis les acteurs se la sont appropriée et elle est maintenant connue de tous", a-t-il affirmé. Pour autant, elle ne répond pas à toutes les attentes et le groupe fait plusieurs préconisations, notamment pour un renforcement de la coordination territoriale, car il a noté une “appropriation inégale" du dispositif, selon les territoires et les coopérations entre les acteurs. “Il convient de développer les accords entre l'État, les Régions et les partenaires sociaux", a indiqué Vincent Merle. “Quand elle a été adoptée, la VAE intéressait un certain nombre d'individus, mais à l'avenir, il faut que ce soit une démarche collective", a-t-il affirmé. Pour mutualiser les pratiques et prendre en charge la formation des structures relais, le groupe suggère l'installation d'une “petite cellule nationale" qui pourrait être adossée au Comité interministériel pour le développement de la VAE1 (voir ci-dessous). Autres points forts à développer, selon le président du groupe de travail : l'inscription de la VAE dans une démarche qualité, et la coordination des financements (voir p. 30). La dernière partie du rapport propose de s'atteler à la régulation du système des certifications et à l'amélioration à l'accessibilité par la VAE, notant “un manque de visibilité et pas assez de passerelles".

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Le groupe VAE

Le groupe a été mis en place par le ministre le 23 septembre, s'est réuni huit fois et a examiné le projet de rapport final le 19 décembre dernier. Il était composé de représentants des partenaires sociaux, de l'Association des Régions de France, des Chambres consulaires, des ministères certificateurs, d'entreprises et de la DGEFP.

Trois axes de travail avaient été fixés :

  l'information et l'accompagnement des candidats à la validation des acquis de l'expérience (VAE) ;

  la lisibilité du système de certification ;

  les conditions de développement de la reconnaissance des compétences en entreprise.

Les rapporteurs étaient Marie-Christine Combes (Université de Paris-Est Marne-la-Vallée), assistée d'Yves Chassard et Tristan Klein (Centre d'analyse stratégique).
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