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Olivier Gourlé (CFTC) juge que l'Ani améliore l'accès à la formation des personnes qui en sont les plus éloignées

“Des avancées, pas de points de blocage." À l'issue de la dernière séance de négociation, Olivier Gourlé, secrétaire confédéral de la CFTC, a exprimé sa satisfaction globale. Réuni le 12 janvier, le bureau confédéral a décidé à l'unanimité de signer l'accord.

Par - Le 16 janvier 2009.

Des améliorations ont été apportées, il y a eu des reculs de la partie patronale sur le plan de formation, a fait valoir Olivier Gourlé, le 7 janvier. Le patronat est revenu sur les trois axes du plan. Nous sommes satisfaits sur le fait de laisser la responsabilité de la formation à l'entreprise pour le maintien des compétences." Se félicitant également du fait que “le bilan de compétences retrouve sa place".

Dès l'ouverture de la négociation, la CFTC s'était fixé pour objectif que le nouvel accord garantisse et améliore l'accès à la formation des salariés et demandeurs d'emploi qui en sont les plus éloignés, sans pour autant déséquilibrer les politiques de formation en entreprise, a précisé Olivier Gourlé, le 12 janvier, lors de la signature de l'accord. Le bureau confédéral a estimé que cet objectif est atteint."

Cependant, “la CFTC s'assurera que les fonds de la formation soient effectivement dirigés avec efficacité vers celles et ceux qui en ont le plus besoin". Pour la confédération, “la création du Fonds de sécurisation et son autonomie financière contribueront à mettre en œuvre cette politique, dans le cadre des partenariats indispensables avec l'État et les Régions".