Projet de loi relatif à l’orientation et à la FPTLV

Pascale Gérard : l'opposition parlementaire prépare ses amendements

Le président de la République avait promis une grande réforme. Nous aurions souhaité un projet de loi plus ambitieux et porteur d'innovation sociale", considère Pascale Gérard, secrétaire nationale PS à la formation professionnelle.

Par - Le 16 mai 2009.

Sur la signature conjointe État-Région des PRDF, Pascale Gérard déclare : “Nous avons l'impression qu'à l'égard des Régions, il y a une politique de la « double peine » : le gouvernement nous impose la signature de l'État sur un document qui n'est pas prescriptif, alors que nous souhaitions que l'État s'engage en termes de moyens sur la formation initiale professionnelle, par exemple. Or, le gouvernement nous impose une signature sans aucune garantie de moyens."

Par ailleurs, elle regrette “l'absence de la formation différée et la responsabilité de l'État dans son financement", telle que prévue dans l'Ani du 7 janvier 2009. Sur l'obligation d'une convention-cadre entre le FPSPP et l'État, elle pense que ce dernier “cherche plutôt à mettre la main sur les fonds des partenaires sociaux".

Dans tous les cas, les parlementaires socialistes, en concertation avec l'Association des Régions de France et les responsables syndicaux, apporteront des amendements à ce projet de loi qui est loin de répondre à nos attentes", prévient-elle.