Première réunion du groupe paritaire sur le “bilan d'étape professionnel"
Le groupe de travail paritaire sur le “bilan d'étape professionnel" – dont le principe a été posé successivement par les Ani du 11 janvier et du 14 novembre 2008, et du 7 janvier 2009 – s'est réuni pour la première fois le 13 février.
Par Centre Inffo - Le 01 mars 2009.
L'accord national interprofessionnel du 14 novembre 2008 sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), notamment, “a précisé, dans son article 1.2, que ce bilan doit permettre aux salariés d'être acteurs de leur parcours professionnel, de favoriser leur engagement dans le développement de leurs compétences et de leur qualification et de leur donner des outils susceptibles de les aider dans la construction de leur parcours professionnel.
Il doit donner une visibilité commune à l'entreprise et à ses salariés sur les évolutions envisageables." Mais l'accord a renvoyé à un groupe paritaire les modalités de la mise en œuvre, qui doivent porter sur l'état des lieux des compétences et l'expérience professionnelle de l'intéressé, ainsi que sur ses besoins, en veillant à ce que ces modalités soient “financièrement neutres pour les entreprises et n'entravent pas, dans le cadre de son financement sur les budgets de la formation professionnelle, l'objectif de sa généralisation".
À ce stade, les principes généraux seraient les suivants : le “bilan d'étape professionnel" consisterait en l'élaboration d'un “diagnostic partagé" entre l'employeur et le salarié, qui permettrait à ce dernier d'“appréhender l'état de ses capacités professionnelles et de ses compétences, pour mesurer ses besoins au regard de son projet professionnel" ; et à l'entreprise de déterminer les besoins et les objectifs de professionnalisation, dans une optique de sécurisation des parcours.
Il comprendrait une phase d'“analyse contradictoire" permettant d'apprécier le niveau de qualification (position dans la classification), de formation, les savoir-faire (résultant de l'activité exercée dans le poste occupé ou acquis dans d'autres postes occupés antérieurement), mais aussi les “savoir être", et “les capacités de l'intéressé à évoluer, au regard des besoins, existants ou prévisibles".
Le “bilan d'étape professionnel" bénéficierait tous les cinq ans aux salariés (volontaires) ayant au moins deux ans d'ancienneté. Une demande ne pourrait être refusée par l'employeur. Tous les salariés devant être informés par leur entreprise de ce nouveau droit.