Questions à Maurice Monoky, président de l'Apapp

Par - Le 01 décembre 2009.

“La démarche pédagogique des APP, inscrite dans l'avenir"

Êtes-vous satisfait des résultats de la campagne de souscription à la marque et d'adhésion au réseau ?

Nous nous inquiétions de ne pas comptabiliser plus de 100 APP, et nous en avons finalement 296 à ce jour. On peut dire que nous avons remporté une belle bataille, celle de la survie d'un réseau vieux de vingt-cinq ans ! C'est un message de solidarité très fort quant au label APP. Cela prouve que le concept fait encore écho à l'avenir et reste plus que jamais d'actualité.

Où en est-on de la notion de “label" ?

Label, marque…, cela reste à définir. La question du label APP vient tamponner le grand débat autour du label qualité. Or, le label APP n'est pas un label qualité, il faut l'entendre comme une marque porteuse d'une démarche pédagogique. On va bien sûr parler de qualité, mais pas au sens d'une norme. Le label ou la marque APP renvoie aux spécificités de notre cahier des charges : pratique de l'autoformation accompagnée, ancrage territorial, diversité des publics, fonctionnement en réseau, etc.

L'avenir s'éclaircit ?

Le plus difficile a été fait, mais il reste à traduire cela dans une prospective de renouveau du réseau, il nous faut voir comment cette nouvelle donne s'inscrit dans cet avenir de la formation professionnelle et de l'éducation permanente. C'est justement le rôle de la commission de labellisation. Ceci dit, il y a encore beaucoup de travail, dans un contexte complexe. Il nous faut, par exemple, tenir compte du paradoxe de la nécessité d'avoir une organisation nationale qui soutienne le réseau et, dans le même temps, travailler avec les Régions qui déclinent le projet au plan local. Mais nous avons tout de même le sentiment de sortir d'une zone de turbulences qui aurait pu être fatale au réseau. Je suis plein d'espoir !