Renforcer la cohérence de l'orientation active

Suite à une demande de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, le rapport du délégué interministériel à l'orientation Bernard Saint-Girons présente 26 propositions concernant l'“orientation active", lancée voici deux ans, afin de permettre une “transition réussie du lycée vers l'enseignement supérieur".

Elle a pour vocation de relier le lycée et l'université dans un parcours cohérent, décliné en quatre étapes : information, dialogue et conseil, préinscription, accueil et accompagnement à l'université. Selon Bernard Saint-Girons, l'orientation a “fait prendre conscience à la plupart des acteurs de l'importance des enjeux qui lui sont liés : permettre à chaque élève de construire un parcours de formation adapté à son profil ; valoriser les formations universitaires comme voies d'accès à part entière à la réussite et à l'emploi". Toutefois, la marge de progrès reste importante, notamment parce que la qualité de l'information donnée reste inégale, et que les élèves les plus fragiles ne font pas toujours appel au dispositif.
Pour Bernard Saint-Girons, les professeurs du cycle terminal du lycée, et en particulier les professeurs principaux, devraient suivre des formations proposées dans le plan académique de formation. Connaître le déroulement de la procédure, les principales filières de l'enseignement supérieur ainsi que leurs débouchés leur serait nécessaire.

En aval, un “plan réussite licence" prévoit qu'en cas d'échec de l'étudiant à l'université, il puisse bénéficier de dispositifs d'accueil et de réorientation.