Vœux aux "Forces économiques"

Par - Le 16 janvier 2010.

“Il faut aider d'abord les salariés les moins qualifiés"

“Nous avons réformé la formation professionnelle parce que la formation professionnelle avait comme priorité d'aider les cadres supérieurs dans les grandes entreprises. Alors qu'il faut aider d'abord les salariés les moins qualifiés dans les secteurs en plus grande difficulté et les plus jeunes", a estimé le chef de l'État lors de ses vœux aux “forces économiques", à Cholet (Maine-et-Loire), le 6 janvier.

Le chef de l'État a jugé que “revaloriser le travail, c'est donc toute la question de l'emploi". Et d'assurer que “le gouvernement a débloqué des financements sans précédent en 2009. Treize milliards d'euros en plus. Nous recommencerons en 2010. Le nombre de Français concernés par les mesures que nous avons prises est d'une ampleur inégalée. Deux millions de Français en ont bénéficié. C'est l'activité partielle, c'est le dispositif zéro charge pour l'embauche de jeunes de moins de 26 ans par les très petites entreprises. Ce sont les contrats en alternance".

Le président a également estimé que “l'égalité, ce n'est pas l'égalitarisme, ce n'est pas le nivellement, et la justice, ce n'est pas l'assistanat et le maintien dans la dépendance de ceux à qui nous devons tendre la main. De la même façon, la fraternité, ce n'est pas la condescendance, ce n'est pas la charité. La fraternité, c'est reconnaître en l'autre son semblable en dignité et vouloir que son prochain puisse vivre debout du fruit de son travail".

Ce même jour, alors qu'il recevait à l'Élysée des boulangers et des pâtissiers la traditionnelle galette des rois, le chef de l'État a mis en valeur les mesures de l'exécutif en faveur du développement de l'apprentissage. Il a rappelé qu'une enveloppe de 500 millions du futur grand emprunt serait consacrée au développement de la formation professionnelle.

Le président a rendu hommage aux artisans, symboles de “la France qui se lève tôt" et du “capitalisme d'entrepreneurs" qu'il promeut.

“Vous nourrissez non seulement les corps, mais aussi la sociabilité et la convivialité, au cœur de nos villes et de nos villages (…). Vous incarnez un capitalisme d'entrepreneurs, qui repose sur le travail et sur la responsabilité, qui crée des richesses et qui crée des emplois pour notre pays", a-t-il salué.