Activités culturelles - En 2011, l'Afdas a enregistré une hausse d'activité de 10 %
Par Benjamin d'Alguerre - Le 01 novembre 2012.
Pour l'Opca du spectacle vivant, de l'audiovisuel, des activités culturelles (et, depuis début 2012, de la presse écrite, des agences de presse et de l'édition), 2011 aura été marquée par l'intégration de Médiafor en son sein, mais aussi par son ré-agrément en tant qu'Opca et Opacif. Désormais, ce ne sont pas moins de 43 000 entreprises cotisantes et 335 000 salariés (sans oublier les intermittents du spectacle et, désormais, les pigistes de la presse écrite) qui sont concernés.
Cette évolution significative a poussé l'Opca à intensifier ses activités de près de 10 % par rapport à 2010, tous dispositifs et secteurs réunis. Principal dispositif ayant eu le vent en poupe : l'alternance, qui a connu une poussée de 18 % (et 17 % d'augmentation des contrats de professionnalisation). 2011 a également été marquée par la signature de 55 accords de partenariat (avec le FPSPP, le FSE, les Régions, l'Agefiph, etc.) visant à cofinancer plusieurs actions de formation ou de reconversion, notamment dans le domaine du passage au numérique pour l'audiovisuel, mais aussi en vue de développer un programme d'acquisition des compétences-clés (incluant l'initiation à des logiciels “de base" tels que Word ou Excel). Dans ce domaine, 98 % des actions qui avaient été planifiées en 2011 ont effectivement été réalisées et ont bénéficié à 418 salariés. L'Opca a décidé de reconduire ce programme en 2012.
L'année écoulée aura également été, pour l'Afdas, celle des premiers pas de la préparation opérationnelle à l'emploi (POE), dans le cadre d'un partenariat établi avec Pôle emploi. Mais mal connue des entreprises, cette dernière a nécessité le lancement d'une campagne de communication auprès des adhérents.
Le total des contributions s'est élevé, pour l'année, à 170 306 686 euros, contre 165 612 202 euros l'année précédente, affichant une progression de 4,2 %. L'Afdas a noté une baisse significative des “contributions de régularisation" (cotisations versées après la date butoir du 1er mars). 7,3 % des ressources ainsi collectées (environ 14 millions d'euros) ont été consacrées aux frais de gestion de l'Opca, alors que, dans le même temps, 158 671 220 euros ont été affectés à des actions de formation. Les évolutions sont cependant contrastées en fonction des régimes : ainsi, les dépenses liées au plan de formation des intermittents du spectacle et les Cif-CDI ou Cif-CDD enregistrent des baisses de 2,7 %, 1,4 % et 7,9 %. Une décision prise par les conseils concernés en vue de “rééquilibrer les budgets".
389 130 euros ont été consacrés à des études et autres recherches, 497 121 euros affectés au financement des observatoires et 15 206 420 euros versés au FPSPP. Fonds paritaire qui, pour sa part, a reversé près de 21,2 millions d'euros à l'Afdas, subvention lui ayant permis de couvrir l'excédent de dépenses de formation et les frais de gestion de la majorité de ses comptes, mais aussi de financer quelques actions ciblées comme le Dif porté des intermittents du spectacle. Finalement, l'Afdas enregistre donc un taux de retour égal à 124 % des sommes versées au FPSPP.