Bretagne - Un CPRDFP “en partenariat avec l'État"

Par - Le 16 février 2012.

Entre les deux parties, État et Région, “la négociation a été serrée, mais toujours dans le respect des uns et des autres. Le préfet de région a demandé à ses préfets de département de se mobiliser pour la mise en œuvre du CPRDFP. Nous avons eu parfois des oppositions sur le fond, mais nous nous sommes toujours respectés". Témoignage de la vice-présidente Georgette Bréhart.

Pour élaborer son contrat de plan régional de développement des formations professionnelles, le Conseil régional de Bretagne a souhaité mettre en place une démarche implicative associant les partenaires sociaux, les acteurs de l'AIO (accueil, information, orientation), et les centres de formation d'apprentis. Le tout en partenariat avec l'État, par l'intermédiaire de la Direccte et du Rectorat.

Au final, le CPRDFP est proposé par le Conseil régional, et copiloté
par la Direccte et le Rectorat, explique Georgette Bréhart, vice-présidente du Conseil régional de Bretagne. Pour l'élue socialiste, “le combat politique existe à des moments donnés, mais en région Bretagne, il n'y a jamais eu d'opposition avec l'État. Nous négocions pied à pied dans le respect de l'identité du fait régional et de nos compétences, en matière de formation professionnelle et d'apprentissage".

Paradoxalement, certaines communautés d'agglomération de même couleur politique tentent parfois d'empiéter sur les prérogatives de l'exécutif régional. “Certaines agglomérations essaient de s'emparer de nos compétences, notamment sur la formation professionnelle. S'agissant de nos relations avec l'État, il ne faut pas confondre le combat politique avec la capacité à travailler ensemble. Parfois, les comportements de l'État peuvent être les mêmes que ceux des agglomérations de gauche", conclut Georgette Bréard.