Logistique - Les recruteurs préfèrent l'expérience

Par - Le 01 mai 2012.

Les entreprises sondées par l'AFT-Iftim, organisme de formation aux métiers du transport et de la logistique, pour sa 18e enquête sur les besoins en emplois et en formation dans les fonctions de la logistique [ 1 ]Enquête menée auprès de 553 entreprises, dont 85 de moins de 100 salariés, des secteurs du commerce, de l'industrie automobile et agroalimentaire, de la pharmacie, de la chimie, échantillon jugé représentatif. , ont accordé moins d'importance aux formations spécifiques transport qu'à l'expérience, dans leurs recrutements.

Ainsi, pour les cadres de la logistique dans les établissements de 50 à 99 salariés, la part des établissements tenant compte du critère des formations spécifiques a chuté de 23 % en 2011 et de 11 % pour les établissements de 100 salariés et plus. Un phénomène qui s'observe pour le recrutement des agents de maîtrise, avec des baisses de respectivement 20 % et 10 %. Mais les prestataires, pour leur part, ont préféré miser sur des nouvelles recrues formées à la logistique. par ailleurs, le bac professionnel prend le pas sur tous les autres diplômes et titres dans les préférences des recruteurs (27 %), talonné par le titre professionnel de cariste d'entrepôt (21 %), et pour les techniciens et agents de maîtrise, les diplômes à bac + 2, pourtant rendus obsolètes depuis le passage au système LMD (licence, master, doctorat). L'apprentissage recule dans tous les secteurs, sauf chez les prestataires transports-logistique. Seulement 15 % des établissements de 100 salariés et plus annoncent employer des apprentis (contre 30 % en 2011), “en raison de la baisse d'activité, le déficit des candidatures et le manque de temps pour encadrer des jeunes", observe Bernard Prolongeau, président délégué général de l'AFT-Iftim.

65 % des établissements de 100 salariés et plus (contre 57 % en 2010) et 60 % des établissements de 50 à 99 salariés (10 % de plus qu'en 2010) ont réalisé des actions de formation pour leur personnel en poste. Après le plan de formation, le Dif est le dispositif le plus utilisé. Les VAE et périodes de professionnalisation sont également beaucoup moins citées cette année.

Notes   [ + ]

1. Enquête menée auprès de 553 entreprises, dont 85 de moins de 100 salariés, des secteurs du commerce, de l'industrie automobile et agroalimentaire, de la pharmacie, de la chimie, échantillon jugé représentatif.