Inffo formation n° 1037 - 1er septembre 2022 - “Les formateurs sont-ils reconnus à leur juste valeur ?"

Le métier de formateur ! Il offre des conditions d'emploi peu attractives comparés à d'autres secteurs. Les contrats sont souvent précaires et les conditions de rémunération relativement basses au regard des niveaux de qualification demandées. Lire notre dossier, en pages 9 à 14. Si les partenaires sociaux de la branche se mobilisent, une réflexion collective ne doit-elle pas être menée pour donner aux formateurs des conditions d'exercice de leur métier qui soient en regard des services rendus ?

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Par - Le 23 août 2022.

Sommés de fournir de grands efforts pour assurer la continuité de la formation pendant la crise sanitaire, les formateurs doivent avec la reprise économique prendre en charge le soutien à l’employabilité et la réponse au manque de main-d’œuvre. Cela en s’adaptant à une réglementation changeante et aux impératifs de digitalisation. Pour autant, le métier offre des conditions d’emploi peu attractives comparés à d’autres secteurs. Forte proportion de contrats courts, grilles salariales qui n’évoluent que très lentement : les acteurs de la formation sont confrontés à une certaine forme de précarité. Pour Élodie Salin, secrétaire générale du Synofdes, “le Covid a été un révélateur du rôle des formateurs, dans la cohésion sociale et territoriale. Mais il y…

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