Orientation + Pôle emploi crée un “outil d'autodiagnostic"

Par - Le 16 octobre 2011.

Stratégie d'intégration et production d'un outil facilitateur, ainsi est apparue la méthode Pôle emploi présentée lors la matinée “Orientation pour tous" (voir notre article) par Christine Malecka-Vlérick, chef du département Définition des besoins et évaluation à la Direction de l'orientation et de la formation de Pôle emploi.

“Notre stratégie a été posée très tôt par la mise en place d'un groupe de travail, avec l'objectif de faire en sorte que l'ensemble des Régions puisse appréhender la labellisation de manière la plus fine et la plus efficace possible", a-t-elle expliqué, avant d'ajouter aussitôt : “Surtout, nous ne voulions pas d'un process supplémentaire, mais d'un process qui fasse sens avec l'ensemble des missions que nous déployons par ailleurs". Une exigence qui a nécessité de s'interroger sur la “vision Pôle emploi" de l'AIO et de la dimension partenariale du label.

Aiguillage

AIO ? À l'aise sur l'accueil et l'information, Pôle emploi a décidé de circonscrire le “O" à la notion d'“aiguillage", entendue comme la délivrance “d'un premier niveau d'information permettant, soit d'orienter sur des services Pôle emploi, soit d'orienter vers l'ensemble de nos partenaires. Idem pour la partie partenariale".

À la clé de cette réflexion, qui a impliqué l'ensemble du réseau, de nombreux outils d'accompagnement comme l'organisation mensuelle de “foire aux questions en direct", la création d'un “blog pour la mise en réseau de l'ensemble des informations et l'échange de bonnes pratiques" et, particulièrement apprécié, un “outil d'autodiagnostic pour faciliter la décision en amont d'une demande de label".

Conçu par la Direction de l'orientation et de la formation en collaboration avec le réseau, l'outil d'autodiagnostic visait notamment à permettre “de se positionner en interne au regard des exigences du cahier des charges sur les activités AIO, de déterminer avec les partenaires le périmètre du réseau à labelliser, et de co-construire la convention avec les partenaires pour la demande de label".

Après s'être ainsi auto-évalué en se positionnant à tel ou tel niveau de chacun des critères du cahier des charges du label, “chaque Direction régionale, territoriale ou site dispose d'un graphique illustrant sa situation". Enjeu, la possibilité de “mesurer les écarts" et, le cas échéant, de “mettre en place des actions correctives".

“L'outil a eu un très bon écho, car il permet de faire un état des lieux et permet de savoir où l'on va", assure Christine Malécka-Vlérick, qui y voit matière à double “sécurisation". D'abord au niveau de la “documentation", qui nécessite “une mise en musique et un accompagnement" du public final pour être efficace ; ensuite, en matière de “développement des compétences des collaborateurs en capacité d'assurer l'accueil", avec le développement d'un “module de formation à l'AIO".

Et de préciser que les premiers collaborateurs seront formés en décembre dans les territoires ultramarins, avant une généralisation en 2012.