Les APP veulent relever le défi du sommet social

Le sommet social qui s'est tenu à l'Élysée le 18 janvier a fait réagir l'Association de promotion du label APP (APapp) : “Pour la première fois, la formation apparaît comme un des trois axes majeurs évoqués comme clé de l'avenir et non la variable d'ajustement, comme cela a été trop souvent le cas depuis des décennies", a estimé sa présidente, Marie-Anne Corbin.

L'occasion pour le réseau de rappeler sa “démarche pédagogique spécifique (personnalisée, sur mesure, accessible à tout moment, etc.)", et d'avancer que “des centaines de milliers de personnes supplémentaires pourraient être prises en compte au sein des APP dès maintenant et dans les mois à venir à condition que la volonté des acteurs, qu'ils soient commanditaires (État, régions, entreprises et Opca, etc.), prescripteurs ou opérateurs, accompagnent la généralisation de cette démarche", inscrite dans un cahier des charges national.

Estimant par ailleurs “qu'une mise en œuvre sans nuance du mode marché est un frein au développement et à la qualité des services proposés en formation", la présidente de l'APapp invite à davantage considérer les “modalités d'attribution" des “moyens financiers" plutôt que leur volume.

Convaincue de la pertinence du réseau APP pour “l'élargissement de l'accès à la formation pour tous, dont et surtout les publics dits de bas niveau de qualification", Marie-Anne Corbin a donné rendez-vous à “l'ensemble des partenaires", au lendemain du sommet, pour “envisager les suites opérationnelles à donner".