La Nouvelle-Calédonie confrontée à des besoins de formation sans précédent
Les investissements dans le secteur du nickel calédonien devraient créer quelque 15 000 emplois dans les prochaines années. A condition que l'effort de formation soit à la hauteur de l'enjeu. Mais tandis que le chômage frappe 10 000 actifs dont 60% dépourvus de qualification, les entreprises qui exploitent le nickel de l'île mélanésienne projettent de recruter de la main-d'œuvre étrangère pour construire les usines d'extraction du minerai. "Un non-sens", tranche Philippe Morvannou, consultant au cabinet Syndex, auteur d'une étude sur l'impact social et environnemental des projets industriels en Nouvelle-Calédonie. Ce spécialiste de l'emploi industriel propose de doubler l'effort de formation via "la construction de filières de qualification correspondant réellement aux besoins du pays".
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Par David Garcia - Le 03 janvier 2006.
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