Le DIF peine à s'imposer dans les entreprises, selon une étude de l'institut CSA pour le groupe Alpha

Si tout le monde reconnaît à la formation des vertus pour contrer les effets néfastes des restructurations et des bouleversements sociaux, dans les faits le droit individuel à la formation peine à s'imposer. Un sondage* effectué par l'institut CSA pour le compte du groupe Alpha (cabinet d'analyse financière et de conseils spécialisés dans les comités d'entreprise) met en évidence le fait que le DIF se met tout doucement en place. Cette étude souligne aussi que la vision de la situation diffère, selon que l'on se trouve du côté de la direction ou de celui des salariés.

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Par - Le 03 janvier 2006.

Le constat : plus d'un an après sa mise en œuvre, le DIF peine à s'imposer en entreprise. Seulement 21% des DRH et responsables de formation (et 37% des secrétaires de comité d'entreprise et délégués syndicaux) déclarent qu'un accord d'entreprise sur le DIF est entré en vigueur dans la leur. La négociation va ou a commencé dans 43% (38%) des entreprises mais 31% (22%) d'entre elles n'ont même rien de prévu. Pourtant tous les partenaires sociaux de l'entreprise s'entendent à dire que le grand avantage du DIF est d'être ouvert à tous les salariés (54% des DRH et 62% des…

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