Premier congrès de l'ARF : inquiétudes mais aussi initiatives et innovations

Le premier congrès de l'Association des Régions de France (ARF) a débuté hier à Bordeaux, réunissant plus de 900 congressistes. A l'ordre du jour : les inquiétudes des élus sur les modalités de financement des nouvelles compétences régionales, renforcées par les résultats de l'étude du cabinet Ernst & Young. Mais les aspects positifs ont aussi été soulignés : dynamisme, initiatives et innovations se développent à partir de politiques régionales très volontaristes. La formation professionnelle et l'apprentissage sont les axes forts des politiques des Régions qui ont bénéficié chacun en 2005, d'1,6 md d'euros.

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Par - Le 08 décembre 2005.

« L'Etat garotte les Régions », a déclaré Alain Rousset, Président de l'ARF et Président du Conseil régional d'Aquitaine. "L'Etat rogne sur nos capacités de fonctionnement et d'investissement", a lancé Jean-Paul Huchon (Ile-de-France), tandis que Jean-Jack Queyranne (Rhône-Alpes) décrivait des "régions étranglées, aux ressources rabotées". Les régions doivent se voir transférer d'ici 2009 des compétences dans quatre grands secteurs: l'éducation, avec notamment le transfert de 52% des personnels TOS (techniciens, ouvriers et service) dans les lycées, les formations du secteur sanitaire et social, les crédits de l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) et, pour l'Ile-de-France, le syndicat…

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