Bernard Dréano (mission de contrôle de la DGEFP) pointe les risques de dérive du DIF
Suite à notre article “Les salariés de Futur Télécom incités à arrêter de fumer sur leur DIF " paru le 31 août, un lecteur a attiré notre attention sur le fait que les problèmes de santé individuels ne pouvaient pas entrer dans le champ de la formation continue.
Une analyse confirmée par Bernard Dréano, chef de la mission organisation du contrôle de la DGEFP.
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Par David Garcia - Le 06 septembre 2006.
“On peut faire rentrer plein de choses dans le DIF, à condition que cela entre dans le cadre de la formation continue”, rappelle le directeur du travail. Pour Bernard Dréano, une action anti-tabac relève typiquement d'une thérapie et non de la formation continue. Idem pour le stress, s'il n'est pas en lien direct avec le poste de travail. Sinon, à la limite, tout et n'importe quoi pourrait être qualifié de formation professionnelle. Comment démêler les vraies des fausses formations ? Bernard Dréano prend l'exemple de la poterie. “Si dans mon DIF je prends 5 heures de poterie ce n'est pas…
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