Casino intègre l'e-learning pour former plus de salariés

Comment former plus de personnes avec les mêmes moyens ? Le groupe Casino a choisi l'e-learning comme mode de formation alternatif au présentiel.

Suite à la réforme de la formation de 2004 et à l'instauration du Dif (droit individuel à la formation), le groupe Casino, spécialisé dans la grande distribution (220 000 collaborateurs, dont 75 000 en France), a dû faire face à une augmentation constante du nombre de formations demandées par ses collaborateurs. Avec la volonté affichée d'être proactif sur le Dif, le groupe a mené une véritable réflexion sur la manière de répondre à un maximum de ces demandes. “Face à une atomisation des demandes de formation sur le plan géographique, et à un budget formation non indéfiniment extensible, nous avons décidé de nous tourner vers l'e-learning, comme mode pédagogique alternatif au présentiel", explique Guy Boudarel, directeur de la formation du groupe Casino.

Après avoir réalisé des essais comparatifs portant sur la méthode pédagogique utilisée, la qualité des contenus, les spécifications techniques, etc., le groupe Casino a retenu la solution Mediaplus eLearning des éditions Éni pour l'apprentissage de la bureautique. Chaque formation e-learning comprend un accompagnement des apprenants. “Pour nous, l'accompagnement est indispensable, car avec l'expérience, nous avons constaté que nous avons un bien meilleur résultat lorsque l'apprenant est suivi pendant sa formation", précise Guy Boudarel. Pour la bureautique, ce sont les tuteurs des éditions Éni qui assurent cet accompagnement à distance.

Le directeur de la formation prévoit un développement de plus en plus important de la formation à distance. “Les nouvelles générations qui arrivent sont complètement familiarisées avec l'outil informatique. Je pense donc que ce sera de plus en plus naturel pour elles de recevoir de la formation de cette manière là, souligne-t-il. C'est pourquoi j'ai donné comme objectif à mes équipes de passer de 10 % de nos formations réalisées en e-learning à 30 ou 40 %, voire même 50 % à plus long terme, en proposant des offres nouvelles et en développant la communication sur cette approche pédagogique.".

“L'objectif n'est évidemment pas de passer du tout présentiel au tout e-learning, mais d'avoir un équilibre judicieux entre les deux", conclut-il.

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