Les transitions personnelles et professionnelles dépendent aussi bien des individus que des personnes et des structures qui les accompagnent
« Les modalités et les reconversions professionnelles, volontaires ou non, des actifs interpellent les politiques RH et les politiques de l'emploi. L'accélération des innovations technologiques, des évolutions sectorielles, des transformations des métiers dans une mondialisation des marchés qui bouscule les économies, a fortement remis en cause le modèle de l'emploi stable à vie. L'époque d'une formation continue centrée sur la seule adaptation au poste s'achève. Il faut désormais élargir cet objectif à une formation continue contributive au renforcement de l'employabilité et au développement des compétences de celles et ceux qui ont moins bénéficié de l'école, qui occupent les emplois du “bas de l'échelle", qui sont confrontés au déclassement et aux plans sociaux, ou qui sont au chômage. » Cette observation d'Yves Barou, président de l'Association nationale pour la formation des adultes (Afpa) dans l'éditorial du deuxième Hors-série de la revue Éducation permanente [Après celui de 2011 consacré à la « Responsabilité sociale des entreprises » (RSE)]] a fait l'objet d'une journée de réflexion et de débats, jeudi 24 janvier. [[La journée, dont le thème « Les transitions professionnelles en question », a été organisée conjointement par l'Afpa et le[ Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). Elle a rassemblé plus de 200 praticiens, chercheurs, formateurs et décideurs politiques et partenaires sociaux.]].
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Par Knock Billy - Le 28 janvier 2013.
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