« La vision de l'évaluation de la formation demeure punitive » (colloque ISQ-OPQF)

Depuis 1971, la notion d'évaluation reste indissociable de celle de formation professionnelle. Mais durant ces quarante années, la question « que faire pour améliorer l'évaluation? » s'est également toujours posée sans qu'un dispositif-miracle visant à instaurer une évaluation pure et parfaite n'ait jamais pu être trouvé. « L'idée d'évaluation de la formation véhicule une certaine dimension fantasmatique » avouait ainsi Sandra Enlart, directrice du réseau Entreprise & Personnel et présidente du Conseil national d'évaluations de la formation (Cnef) à l'occasion d'un colloque organisé mercredi 20 mars par l'ISQ-OPQF et consacré aux pratiques et innovations de l'évaluation.

Article réservé aux abonnés

Par - Le 21 mars 2013.

Le Cnef, justement. Instauré par l'ANI du 24 novembre 2009, ce conseil aura du attendre deux années pour se voir effectivement mis en place. Et c'est un an plus tard, en décembre 2012 qu'il aura publié sa première étude consacrée à l'évaluation. « L'évaluation: une notion encore confuse » indiquait sa présidente. La faute, selon elle, à la persistance d'une vision de l'évaluation de la formation qui tiendrait essentiellement compte des processus pédagogiques, négligeant le « transfert des pratiques sociales » que le bénéficiaire d'actions de formation sera susceptible de déployer dans son contexte professionnel. « La formation professionnelle est trop souvent jugée en…

— Article réservé aux abonnés —