Pierre Gattaz réclame une loi de réforme « sans multitude d'amendements »

Le 15 janvier, deux leaders du Medef étaient soumis à la question. Celle des journalistes, d'abord, pour Pierre Gattaz, le patron des patrons qui présentait, le matin, ses vœux à la presse. Celle des députés de la commission des affaires sociales de l'Assemblée Nationale, l'après-midi, pour Florence Poivey, l'ancienne chef de file du mouvement patronal lors de la négociation sur la réforme de la formation professionnelle qui passait son grand oral face à des parlementaires jugeant le projet de loi « encore perfectible ».

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Par - Le 16 janvier 2014.

Côté Medef, c'est un Pierre Gattaz rasséréné par les vœux présidentiels de la veille et le pacte de responsabilité promis par François Hollande (voir notre article) qui annonçait son organisation prête, sous réserve d'une baisse des charges sur les entreprises de 100 milliards d'euros, « à créer un million d'emplois » d'ici à 2017. Un défi. Mais pas une promesse formelle pour autant, puisque le patron des patrons s'est refusé à contractualiser cet engagement, demeurant dans l’attente de « clarifications » à propos du discours présidentiel. Des clarifications, notamment, sur le rôle exact de l'Observatoire des contreparties, promis par François Hollande alors que la…

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