Christian

Dors

Par - Le 01 février 2006.

Christian Dors, préfet, secrétaire général de la préfecture de la Région Île-de-France, ancien collaborateur de Louis Le Pensec et de Dominique Perben au ministère des Départements et Territoires d'outre-mer, a pris ses fonctions le 1er février dernier en tant que secrétaire général du Conseil économique et social.

Le secrétaire général du CES a pour mission de participer aux délibérations du bureau et d'en tenir le procès-verbal. Il dirige les services et organise les travaux de la troisième assemblée constitutionnelle, sous l'autorité de son président.

Né en avril 1954, ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé d'anglais et diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, Christian Dors a été affecté au ministère de l'Intérieur en 1983 à sa sortie de l'Éna (promotion Solidarité).

Il a, au cours de sa carrière, occupé principalement des fonctions dans les administrations centrales et déconcentrées des ministères de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Affaires étrangères.

Premier préfet à être nommé secrétaire général du Conseil économique et social, Christian Dors y voit l'opportunité de mettre à contribution des compétences “d'écoute et de compréhension acquises dans la préfectorale et une habitude éprouvée de travailler avec des élus".

Christian Dors se félicite d'ailleurs que le Conseil économique et social “entretienne un climat
différent dans une société très portée au conflit
".

Ici, observe-t-il, on peut faire œuvre de pédagogie et parvenir à des consensus".

Il ne manque d'ailleurs pas de travail, le Conseil économique et social travaillant actuellement, sur auto-saisine, à “la réinsertion socio-professionnelle des détenus", à “l'impact de l'allongement de la durée de vie sur les systèmes d'aides et de soins" et au “développement des services à la personne".

Le gouvernement a en outre saisi le Conseil sur les problèmes causés par l'effet de serre et sur le contenu du programme national de réforme (PNR) demandé par la Commission européenne qui vient de rendre son avis (voir en page Europe de ce numéro).

Renée David-Aeschlimann